Sauvage, un retour vers soi-même
 
Sauvage, un nom provocant qui claque, qui intrigue. Dix ans après son parfum Dior Homme, la maison lance un nouveau masculin dans le fil conducteur de Fahrenheit ou d’Eau Sauvage, un parfum d’audace. Un nouveau personnage surgit, doté d’un charisme unique, un héros Dior. Ce Sauvage balance entre sa facette animale et sa sophistication innée. Un parfum qui invite à retrouver son âme animale, à la reconquérir pour faire corps avec la nature, libre de toute contrainte.
 
A l’image du ciel bleu qui surplombe le désert chauffé à blanc, une fraîcheur qui perdure sur un fond boisé. Au départ, la bergamote s’élève comme un vent frais et puissant. A ses côtés, l’élémi distille ses notes baumées et zestées. Puis le géranium fait souffler un vent vert et piquant sur la lavande aromatique et ensoleillée. Le vétiver apporte sa puissance boisée à  la vibration épicée du poivre de Sichuan. L’ambroxan déploie alors ses effluves marines et animales, charnelles et vivifiantes pour s’envoler, désormais libre.

 
Ses lignes rondes contrastent avec sa virilité, le flacon se dresse, dépouillé et simple. Le verre est lourd, dense et sombre comme la nuit d’encre qu’il a traversé. Plongé dans un dégradé d’une opacité totale à une transparence fumée, il est scellé d'un bouchon noir laqué serti de la signature CD. La goutte de verre du fond est moulée du CD quand une abeille se niche à l’intérieur du bouchon.

 
Le film met en scène ce voyage initiatique, ce retour vers soi-même, vers l’essentiel. Johnny Depp incarne cette métamorphose. Il quitte la rage urbaine pour se retrouver seul, face à lui même en plein désert. Il roule, fait confiance à la route. Joshua Tree, paysage plat, large et puissant, est là pour lui apprendre à renaître. Il croise un bestiaire surréaliste et sait que chaque image est un message. Il enterre les colifichets, quitte son masque, met fin à tout ces artifices. Le début de cette métamorphose... Un nouveau départ, il peut enfin rayonner.




 

 
 



Créer un site
Créer un site