In The Garden of Good and Evil by Kilian


Pour Kilian, toute harmonie olfactive commence par une histoire. In The Garden of Good and Evil, raconte le mythe du pécher originel.
 
Le monde du parfum entre dans le jardin d’Eden et l’emmène bien loin des représentations connues dont on ne pouvait jusqu’alors respirer
les délices. Fermez les yeux et tous les symboles du péché originel viennent bousculer vos sens. Le serpent vient s’enrouler, la pomme se
révéler, le jardin se matérialiser.
 
Plutôt que de reprendre le noir glacé des collections précédentes, Kilian insuffle un parfum de danger indicible. Le blanc immaculé,
symbole d’innocence et de pureté vient ici soutenir la brillance et l’opulence de l’or, marqueur de richesse mais aussi de vanité.
 
Une collection qui nous invite à succomber à nos envies les plus secrètes, percées à jour lors de l’entrée dans le jardin d’Eden.
 

Un coffret aux accents de danger
 
Inspiré depuis toujours par l’Art Déco, Kilian revisite l’étui à cigarette. Un étui aux lignes épurées qui rappelle également
l’esprit des toutes premières minaudières et l’exigence de simplicité faisant écho au style des années 1920.
Une opposition de valeur entre d’un côté la candeur et de l’autre le péché. La tentation qui selon le mythe est incarnée par
le serpent se matérialise par sa présence sur ce coffret, luxueux et sensuel, pensé comme un bijou.
 
Un flacon d’éternité
 
Le flacon de cette collection renferme une âme singulière. De part et d’autre il est gravé d’une fresque mêlant le duo de serpents entremêlés : symbole de tentation assumée, la porte qui ouvre la voie vers des possibilités infinies, la pomme du péché originel
et la vigne de Dionysos, Dieu de l’excès et de l’ivresse. Mariant à nouveau le tandem du blanc et de l’or, le flacon se fait précieux
et s’empare d’une aura presque divine.
 
 
I : In The City of Sin
 
Un lieu de tentation extrême où chaque moment se prête au jeu des rencontres et des séductions impromptues. Quand la porte
de la ville s’ouvre, la quête de l’extase est lancée.
 
In The City of Sin s’ouvre sur une explosion d’épices : cannelle du Laos, cumin, baies roses et cardamome du Guatemala.
Puis le parfum évolue sur un cœur d’abricots et de prunes caramélisés tenus en respect par l’absolu de rose turque. Enfin
les vapeurs d’encens de somalie et de santal d’Australie amènent une profondeur soutenue par le cèdre d’Atlas, le cèdre
du Texas et le patchouli d’Indonésie.
 
Une chair de fruit qui se liquéfie sur des bois troublants. Quand la tentation mène au désir charnel.
 
II : Good Girl Gone Bad
 
Un parfum messager de la femme telle que Kilian les aime : sensuelle et affranchie des interdits. Une femme prête à tout
par amour, par envie, par malice.
 
Good Girl Gone Bad s’ouvre sur la fraîcheur virginale des pétales de jasmin Sambac et la douceur abricotée de l’osmanthus
de Chine. Faussement sages, les fleurs se désinhibent et assument leur tempérament bipolaire et décadent. La rose de Mai
exhale ses ardeurs miellées. La tubéreuse d’Inde se met à nu et exhibe sa rondeur lactée, quand l’animalité narcotique du
narcisse d’Egypte surgit, incontrôlable et délicieusement obsédante. Pour contenir cette opulence débordante, le cèdre de
Virginie et le vétiver de Haïti tentent d’affirmer leur caractère dominant sans jamais réussir à la dompter complètement.
 
Quand la femme se fait tentatrice, pécheresse, lorsqu’elle ose et fait preuve d’audace.
III : Forbidden Games
 
Un parfum qui incarne la quintessence de la tentation, celle qui mène à l’abandon total.
 
Forbidden Games s’ouvre sur une pâte de fruits, pomme-pêche-prune, piquée de cannelle de Laos. Puis le parfum évolue
sur un cœur floral luxuriant : rose de Turquie, géranium d’Egypte et jasmin Sambac. Enfin, il s’évanuoit sur une sucrerie
envoûtante : vanille de Madagascar, miel de Laos et résinoïde d’Opopanax.
 
Un nectar de fruits interdits aux mortels : s’adonner aux interdits n’a jamais été aussi excitant.

 
 
 
IV : Playing with The Devil
(disponible en octobre 2013)
 
Un parfum fruité animal construit sur un jeu de contrastes et d’oppositions souriantes afin d’exprimer la désinvolture
féminine évoquée dans le nom.
 
Playing with The Devil s’ouvre sur une overdose de notes fruitées : orange sanguine, bourgeons de cassis, lychee et pêche
blanche, habillées d’épices chaudes : poivre noir et piment baies, qui signent ce fruit défendu. En cœur, une marqueterie
boisée de cèdre, de santal et de patchouli habillée par la féminité souriante de la rose de mai et celle plus animale du
jasmin Sambac. En fond, ciste et ambrarome sont surdosés dans un accord classique, fève Tonka, benjoin, vanille qui
apporte une sensualité plus animale.
 
Une promenade d’été dans les bois au crépuscule...



 

 
 



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