La Collection Exceptionnelle N°1 : Hermessence d'Hermès

 
Hermessence. En un mot, tout est dit : Sens, Essence, Essentiel.
 
L'essence d'Hermès et l'âme des parfums. Un voyage au cœur de la matière, une nature réinventée, des matières sublimées par des associations surprenantes et uniques. Cette collection, créée exclusivement pour les magasins Hermès, témoigne de la liberté créative et de l’écriture singulière de la prestigieuse maison et incarne la quintessence du métier de parfumeur.

Tel un recueil de poèmes olfactifs, sobres et intenses comme les Haïkus, poèmes Japonais célébrant en peu de mots mais avec une grande profondeur l’évanescence des choses, Hermessence visite en toute liberté le chemin des émotions.

Une nature insolite et poétique réinventée par Jean-Claude Ellena puis Christine Nagel, parfumeurs de la maison Hermès. Par la diversité de ses créations, la Collection Hermessence offre aux femmes comme aux hommes une liberté de choix pour rencontrer une ou plusieurs fragrances au plus près de soi. Découvrez chacun de ces miracles olfactifs grâce aux mots de leurs créateurs, Jean Claude Ellena et Christine Nagel.


 


Poème I : Rose Ibekana
 
Un contraste rose pétale et rhubarbe croquante. Aérien, délicat, pétillant.
 
"Esthétique et minimaliste, l'art traditionnel japonais de l'ikebana, qui compose des bouquets avec peu d'éléments, floraux et végétaux, correspondait idéalement à une forme d'expression que je pouvais transposer en parfum. Une rose sentie au petit matin, humide de rosée, délicate et légère."


Poème II : Osmanthe Yunnan

Un jeu de séduction entre thé, fleurs et fruits. Soyeux, gai, délicieux.
 
"Visitant la Cité interdite à Pékin, je fus saisi par une odeur exquise qui me mena par le bout du nez jusqu'au Palais impérial, où fleurissent les osmanthus. En novembre, leurs fleurs exhalent des senteurs d'abricot et de freesia très présentes. De les imaginer associées à un thé du Yunnan, la plus belle province de Chine, naquit l'idée du parfum."



Poème III : Iris Ukiyoé

Une interprétation des senteurs insoupçonnées de la fleur d'iris, vive et délicate. Nuancé, sémillant, insoupçonné.
 

"Collectionneur d'estampes, j'avais en mémoire les iris du "monde flottant", ukiyoé en japonais, d'Hokusai ou d'Hiroshige. C'est ce qui m'a inspiré dans la composition de ce divertissement autour d'un iris floral. J'avais envie de déjouer l'approche classique de l'iris en travaillant sur l'odeur des fleurs dont les senteurs sont méconnues. Le parfum, délicat mais très présent, oscille entre notes de rose, de fleurs d'oranger et de mandarine, exprimées par petites touches impressionnistes."


Poème IV : Vanille Galante

Une vanille charnelle qui murmure toute sa profondeur avec une légèreté inattendue. Aérienne, charnelle, paradoxale.
 
"Une invitation à la découverte d'une autre vanille, insolite, complexe et paradoxale, comme une plante fragile après un long hiver, dont on espère qu'elle fleurira à nouveau, plus inattendue encore. L'odeur d'une fleur étrange, légère comme un alizé, qui flotte sous notre nez avec ses nuances d'épices, de cognac et de bois fumé, entre pétale et cigare, peau et cacao"
 


Poème V : Brin de Réglisse

Une lavande vive, habillée de réglisse noir mat. Espiègle, suave, rafraîchissant.
 
"Un parfum qui souffle le froid et le chaud, le sec et le doux. Paysage de Provence, terre sèche, champs violets odorants, souffle de mistral. Et en surimpression, la gourmandise de la réglisse. On entre par la lumière pure d'une lavande stylisée et l'on se retrouve dans le noir velours de la réglisse."


Poème VI : Vétiver Tonka

Un contraste rose pétale et rhubarbe croquante. Aérien, délicat, pétillant.
 
"Conjuguée au commencement au féminin, puis avec le temps au masculin, cette odeur rude, rêche et terreuse du vétiver m'attirait. J'avais besoin de me l'approprier, de la réinventer. Je désirais un vétiver tendre, enveloppant et chaleureux. La fève tonka s'imposa ! Avec ses senteurs de caramel, de praline, de tabac blond, j'ai entouré le vétiver de douceur et donné de la suavité à ses notes boisées."


 
Poème VII : Santal Massoïa

La rencontre magnétique entre deux bois lactés, le santal et le massoïa. Souple, instinctif, sensuel.
 
«Il est des bois verticaux et linéaires comme le cèdre, et d’autres horizontaux, ronds, souples et veloutés tels que le bois de santal et le massoïa. De cet entendement j’ai composé ce parfum de bois lactés, énigmatique, invitant et distant, aux odeurs âpres et étranges de résine et de fruits secs, et familières de confiture de lait et de fleurs.»


Poème VIII : Poivre Samarcande

Un poivre brûlant attendri par un bois suave. Vibrant, caressant, intrigant.
 

"Beau, massif, mais encombrant, un chêne poussait devant ma maison et nous cachait la vue sur la Méditerranée. Quand, malade, il a du être abattu, l'odeur poivrée, musquée, légèrement fumée du bois coupé est restée inscrite dans ma mémoire. Ce chêne, conjugué au poivre, a gardé son âme dans ce parfum. Celui-ci a pris le nom de Samarcande en hommage à cette ville, passage obligé entre l'Orient et l'Occident des caravanes d'épices."


Poème IX : Paprika Brasil

Le pouvoir ravageur du paprika et du bois de braise, adouci par l'iris. Séducteur, ardent, imprévu.
 

"C'est le mot "brésil", désignant un bois tinctorial pour colorer les étoffes de rouge, qui a donné son nom au pays. Par son pouvoir d'évocation, ce "bois de braise" embrasa mon imagination, et je choisis pour l'illustrer le paprika. Par un jeu de correspondances, je matérialisai son odeur, plus secrète et discrète que son goût."


Poème X : Ambre Narguilé

Le miel de l'ambre associé à des volutes orientales. Savoureux, sensuel, enveloppant.
 
"L'ambre, expression occidentale des parfums de l'Orient, a une odeur chaude, enveloppante, quasiment charnelle. À cet ambre fantasmé, j'ai voulu rendre le souvenir de cet Orient que j'aime où le narguilé, cette pipe à eau, se fume en associant au tabac des parfums de fruits, de miel, d'épices, et où les volutes de fumée répandent une douce griserie."



Poème XI : Epice Marine

Des parfums d'épices brisées par les odeurs vivifiantes de la mer. Stimulant, élégant, contrasté.
 
"Le parfum d'une rencontre entre un homme de goût et un homme de nez. Je désirais vous inviter à la découverte des odeurs d'épices, du rhum, des parquets cirés et des bois fumés. Une forme d'évasion inspirée par l'odeur vivifiante, stimulante des côtes bretonne. Une Hermessence corsaire..."


Poème XII : Cuir d'Ange

La douceur d’un cuir, une promesse à fleur de peau. Charmeur, envoûtant, vaporeux.

"Je souhaitais depuis longtemps dévoiler l’importance que j’accorde à la littérature, et comment elle rencontre le parfum. Plus particulièrement, j’avais le désir d’évoquer ma rencontre avec l’oeuvre de Jean Giono. Deux mots dans un passage de Jean le Bleu me sont alors revenus en mémoire : cuir d’ange. Avec les odeurs qui sont mes mots, j’ai voulu renouveler, sous la forme d’un poème, le discours amoureux du cuir et de la peau. Le doux et le léger, la tension et la caresse, le cuir et le musc, l’héliotrope et l’aubépine."



Poème XIII : Muguet Porcelaine
 
L'histoire d'une fleur muette conquise par l'esprit. Une ondée de clochettes évoquant la blancheur opalescente de la porcelaine.

"De la nature transformée à une nature idéalisée, mon métier de parfumeur se confond parfois avec la pratique de la marelle. Quand à cloche-pied on arrive au “ciel” après des essais multiples, c’est la joie, la fête. Il y a dans le muguet tant de subtilité que je l’ai rêvé sublimé, explique le parfumeur. Je me suis plongé dans son parfum, à en oublier les autres sens, afin de restituer la beauté et la souple volupté de cette fleur fragile comme la porcelaine."


 
Poème XIII : Myrrhe Eglantine
 
Un tête-à-tête entre la myrrhe précieuse et l’églantine sauvage. Délicat, piquant.
 
« Cette matière mythique convoque l’imaginaire des caravanes et des anciennes routes du parfum. Une myrrhe alors plus précieuse que l’or, réinventée par un travail autour de l’églantine, une rose sauvage, fraîche et piquante qui ne se livre jamais. »


Poème XIV : Agar Ebène
 
La sensualité enveloppante de deux bois. Un bois d’agar charnel arrondi par la douceur du fir balsam. Profond, mystérieux.
 
« À la senteur du bois d’agar, qui porte en son cœur une vibration chaude et mystérieuse, j’ai voulu associer un autre bois aux notes baumées et enveloppantes, le fir balsam. »


Poème XV : Cèdre Sambac

La force du cèdre entourée d’un jasmin souple et grimpant. Brut, voluptueux.
 
« Sur cet arbre millénaire, fort et gracieux, j’ai souhaité faire pousser un jasmin caressant qui s’enroule autour de lui. »



 
 
 
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