Viktor&Rolf

 
C’est en 1992, l’année de leur diplôme de l’Académie d’Arnhem (Pays Bas) que Viktor & Rolf créent leur marque, multipliant les performances et les expositions dans les galeries.

Dès 1998, ils s’imposent sur la scène internationale avec des collections de haute couture puis de prêt-à-porter qui feront date, de « Dream » (réalisée à partir de toiles de prototypes) à « Babushka » – au cours de laquelle le top model Maggie Rizer est couverte successivement de dix vêtements enfilés les uns sur les autres – et à la collection blanche de l’été 2002, considérée par eux comme leur véritable « baptême » au sein de la mode. Ils ont su donner une dimension ludique au luxe et à l’élégance, renouvelant le langage classique dont ils détournent les codes. « Le vrai pouvoir est celui de l’imaginaire ».

Pour avoir confronté toutes les facettes de la mode et de l’art, Viktor & Rolf, 34 ans chacun, défendent un véritable style. Celui qui mêle l’extravagance des sentiments à la pureté de la coupe, le goût de « l’entertainement » et celui du produit. Leur sens du « happening » n’a jamais trahi les femmes qu’ils habillent.

De Paris à Tokyo en passant par New York, leurs collections de prêt à porter sont déjà diffusées dans plus de cent cinquante points de vente à travers le monde. Dans un monde du luxe menacé par la banalisation, l’uniformisation, Viktor & Rolf ont réussi à exprimer une vision créative du monde, un sens de l’extraordinaire et du spectacle.

Dix ans après le lancement de leur griffe qui a donné lieu à une exposition rétrospective au Musée de la Mode à Paris, Viktor & Rolf se lancent dans l'aventure des parfums, un parfum comme une calligraphie à quatre mains, conçu dans les règles de l’art.


 
2005 : Flower Bomb
« Le nom a été décisif. C’est lui qui a tout déclenché, plus qu’un nom, c’est une façon de voir la vie. » affirment Viktor & Rolf. Dans ce parfum, tous les « contraires » se mêlent et explosent en un bouquet de sensations : la rigueur et la fantaisie, la mesure et la démesure, la vérité et le mirage, l’ici et l’ailleurs. Ils avaient en tête cette obsession partagée d’un parfum riche, aux mille facettes.

Charnue, opulente, la fleur explose en un bouquet de sensations, un feuilleté de saveurs, tel un millefeuille de fleurs. Flowerbomb est un « millefleur » addictif, un parfum à sillage qui laisse une trace unique, dans un vertige très couture.

Une bombe de fleurs dans un flacon à la fois facetté comme un diamant, la pierre la plus dure qui soit et la plus indestructible et fragile comme un instant, pour s’enivrer de beauté, de charme, de volupté. Un flacon qui se transforme au contact de la lumière en prisme flamboyant, surmonté d’un bouchon d’or rose inspiré de la haute joaillerie. Un flacon aux pouvoirs magiques, un diamant à croquer, recelant les secrets de celle qui le portera.
2007 : Antidote, un parfum qui prolonge une attitude, magnifie un comportement : l’art du jeu par un duo qui incarne au quotidien ses créations, alchimistes de l’apparence, attentifs à sublimer la vie à travers le rêve, à user d’artifices pour dépeindre le monde réel. Ils choisissent de renseigner les hommes sur eux-mêmes, pour leur rendre, tel un sésame, leur pouvoir suprême : la puissance de l’illusion qui dit la vérité, aller chercher la force au fond de soi.

Antidote est un oriental boisé, tout en richesse. La facette florale s’offre comme une fleur à la boutonnière, la facette épicée révèle l’aspect masculin du parfum et la facette boisée, subtilement cuirée, souligne le côté couture.
 
Le flacon de verre aux bords biseautés est une apparition : les pans se reflètent les uns dans les autres, comme dans un jeu de miroirs. Une plaque médicinale argentée surgie du cabinet secret d’un apothicaire. Un bouchon noir intense, frappé d’un sceau de cire, prêt à s’écouler au dessus du vide, et pourtant immobilisé en un instant parfait : celui de la révélation.
 
 
 
2009 : Eau Méga, en deux mots, tout est dit ou presque.
L’oxymore porte en lui toute la modernité d’une dualité. Sous l’apparente légèreté d’une eau, il exprime la démesure et la stimulation. Le parfum n’est plus seulement l’ultime accessoire, il devient potion magique qui mène par les sens, exacerbe la confiance en soi et libère la force intérieure. Muse sublimée, cette Mega-femme maîtrise à la perfection les prodigieux atouts de la féminité. Affranchie et affirmée, elle concilie ses pouvoirs au plus que parfait. Elle a de l’allure, du charme, de l’esprit. Elle sait que la féminité est une force.
 
Une incitation à la démesure. La promesse d’une écriture olfactive inédite et captivante. Ce grand floral vert frais et ultra facetté est un éloge de la matière, triée sur le volet et ciselée dans les moindres finitions. Son écriture est visionnaire, stimulante, hautement séduisante. Elle aimante l’attention grâce à un jeu d’ombre et de lumière exaltant, la saisissante dualité de deux pôles contrastés. De cette tension naît l’addiction.

Le flacon, hommage à la féminité, réinvente une gestuelle gracieuse et séduisante. L’idée est futuriste, la réalisation visionnaire, il s’appelle MegaMizer. Le moule de ce cylindre de verre épuré est composé de neuf pièces, le flacon est surmonté d’un bijou de haute technicité en métal doré. Cet objet ultra-sophistiqué attise le désir et suscite une convoitise immodérée.


 
 




 

 
 



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