Un grand classique de la parfumerie revient sur le devant de la scène : Ivoire.

Après un long et passionnant travail d’archives, la maison Balmain a exhumé une belle endormie,
un must de la parfumerie des années 1980 : Ivoire. On se souvient de l’histoire si poétique de cette fragrance,
la dernière lancée sous l’ère de monsieur Balmain. Fin de la décennie 70’s : le couturier croise, un soir, au pied
de l’escalier de l’Opéra, une inconnue d’une beauté souveraine drapée dans une robe de soie pâle. Il lui dédie Ivoire.


S’il fallait définir cette nouvelle écriture Ivoire, on parlerait d’un chypré floral vert irisé. Prometteuse,
l’envolée révèle ses inflexions vibrantes d’essences d’orange et de mandarine poudrées de feuilles de violette.
Troublé, le nez s’attarde alors dans un bouquet charnel de jasmin, de rose, d’Ylang et de galbanum poussé dans
ses nuances vertes. Plein d’imagination, son sillage déploie la séduction racée d’essence de vétiver et de bois de cèdre,
met en scène un cœur de patchouli épuré de ses accents de terre, s’arrondit d’une vanille précieuse et sensible.




Le flacon, lui, rend hommage à l’héritage couture de la maison et à la création initiale signée Pierre Dinand.
Lignes pures évoquant la formation d’architecte de Pierre Balmain, poids du verre dans la main,
transparence réchauffée d’or composent un authentique objet de parfumerie.


Pour cette renaissance, le photographe David Sims a mis en scène, dans un appartement haussmannien, la fille Balmain d’aujourd’hui.
Le regard ombré sous son feutre Fedora, tournant le dos aux regards indiscrets, elle tient dans sa main ce flacon, comme une réponse à
une autre femme. Son sillage étrangement familier n’est ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre.
Il y a de la douceur, de la pudeur et une féminité affirmée dans cette inconnue d’ici et de maintenant.








 
 
 



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