« Vierge lorsqu’elle quitte son nuage et descend du ciel, la goutte de pluie n’a rien d’autre connu qu’une chute linéaire.
C’est après seulement qu’elle ait traversé, boues et roches pour rejoindre la nappe phréatique, qu’elleaccèdera à sa pureté ;
ce qui revient à penser, que si elle n’a pas connu l’impur, l’eau, en rien ne mérite son titre de « pure ».
Gardez vos yeux lucides ! Est-ce assez limpide ? »   Serge Lutens

 
Après L’Eau, Serge Lutens présente L’Eau Froide
 
La première suggère l’effet tactile d’un linge sur un fil tendu en plein air puis une fois sur peau,
la sensation d’une chemise blanche glissée sur un corps propre.
 
L’Eau froide épouse sa fonction : à l’application glaciale, le fluide poursuit son action et l’élargit dans le spectre d’une immatérielle aura.



 
Parmi toutes les matières premières mises à disposition, seul l’encens de Somalie offre cet aspect froid.
Recueilli sur un arbre situé principalement dans les régions pré-désertiques « le Boswellia sacra », l’encens, quand séché, se présente
sous l’aspect de petits cailloux de verre sablé. Ces larmes de verre naturellement, exsudent de son tronc excisé. Cette résine nécessaire à la survie
de l’espèce maintient ce végétal, presque minéral – il ne reçoit qu’une ou deux pluie au cours de l’année – sous un soleil de plomb.
 
Après un premier éveil de la peau par l’effet froid, « l’Eau froide » va se confondre avec l’air et former une aube
qui semble autour du corps rebuter toute impureté. En ce sens, l’encens est inconnu.


Pour L’Eau et L’Eau Froide, « ses orphelines », Serge Lutens a choisit un flacon pur, tout en hauteur,
un simple bloc de verre en hauteur, qui se dresse tel un gratte-ciel.
L’étui et le flacon se parent d’une sérigraphie verticale, qui nous fait penser aux petites fenêtres illuminées du gratte-ciel…


 
 


 
 



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